MISERE DE LA POLITIQUE

Sur fond d’un désastre sans précédent auquel nous a conduit le macronisme, et ce, dans tous les secteurs, nous assistons à une fuite en avant vers un »choix » politique qui tient plus des fantasmes entretenus par les médias qu’à une véritable réflexion citoyenne.
C’est sur un terreau de crise économique et sociale et par manque de perspectives alternatives que nait le « fascisme ». La classe possédante « serre les boulons » et ferme toute perspective. Elle serre les boulons en réarmant ses alliés politiques qui partagent les mêmes valeurs et intérêts, et dans le même temps elle essaye de briser ceux qu’elle juge ses adversaires. Par chance pour elle, ceux-ci sont divisés et coupés du mouvement social. Car là est le vrai problème.
Le citoyen assiste aujourd’hui, en spectateur, à une scénario qui lui est étranger et qui est le monopole exclusif des organisations et bureaucraties politiques. Celles ci dictent leurs lois à partir de ce qu’elles pensent, jugent et décident. Leurs manoeuvres sont purement bureaucratiques et s’imposent au citoyen qui est sommé de suivre tel ou tel.
Autrement dit le citoyen est dépossédé « du » politique par la pratique de « la » politique,… ce n’est pas nouveau, mais explique le désastre politique actuel.
Dans la panique générale des prochaines élections le spectacle burlesque des ententes, compromis, promesses,… qui nous est offert est en fait affligeant,… il laisse le principal intéressé, le citoyen, dans l’expectative, l’indécision, parfois l’incompréhension alors qu’m fine,… il faudra qu’il fasse le choix qui engage son avenir.
L’Histoire nous montre, que c’est dans ce genre de situation que les dérives les plus graves surviennent.

Une fois encore, nous n’avons pas su tirer les leçons du passé.
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